jeudi, 15 mars 2012 00:06

Edito - 14 mars 2012

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Poupoupidou

Longtemps j'ai rêvé sur cet édito. Je suis allée à la pêche au trésor. Quand la ville dort, pas besoin desept ans de réflexion pour constater que les hommes préfèrent les blondes. Moi, je cherchais toujours comment épouser un millionnaire. Je tenais tant à passer mon voyage de noces aux chutes du Niagara! Hélas, j'ai attendu longtemps à l'arrêt d'autobus, mais à part quelques désaxés, personne ne s'est arrêté... Pourtant, il faudra bien que quelque chose lâche! Je vogue désormais sur une rivière sans retour, face à mon destin et, même si certains l'aiment chaud, comme on dit, je sais bien, moi, que ce n'est pas tous les jours que des princes épousent des danseuses.

Je le savais! Je savais qu'il était possible d'écrire quelque chose de (presque) cohérent, rien qu'avec les titres des films de Miss Monroe. Bien sûr je ne les ai pas tous utilisés (il y en a tant!) et je n'ai pas mentionné non plus celui que nous allons découvrir (en avant-premère!) avec une joie non dissimulée le 24 mars prochain : My week with Marilyn, pour ne pas le nommer...

Nous avons décidément de la chance au Royal. Rien que pour ce mois, deux soirées mémorables. Avec buffet (merci Sébastien!). Après la soirée « Un jour un star » du 24 mars, nous aurons l'occasion de savourer une soirée Tzigane la semaine suivante. Avec le film Liberté et des contes et musiques Tziganes précédé d'un documentaire passionnant. J'aime beaucoup les chroniques de Miruna Coca-Cozma, que je me réjouis de voir en « live » (j'ai acheté son livre « Ma gare à moi » autrefois) et si son documentaire, Notre école, est empreint de la même sensibilité, la soirée promet d'être riche!

Comme j'aurais dû le dire plus haut, voilà un mois de Mars, pré-pascal, qui s'annonce plein de promesses... Avant et après ces deux soirées phare, notre gérante adorée (et adorable) nous a concocté un menu plus que réjouissant. Une reprise de The Artist (à ce propos, que ceux qui ne l'ont pas encore vue, aillent voir l'émission « Bref, j'ai pas eu de croquettes »), suivi de Albert Nobbs (Glenn Close sans manteau de Dalmatien ni pic à glace...) et de Réconciliation: Le miracle de Mandela (avec une mise à jour de nos informations concernant l'Afrique du Sud).

La seconde partie du mois de mars, outre les soirées tant attendues déjà évoquées, nous divertira d'une découverte : Take shelter. En lisant le synopsis (entre autres) j'ai trouvé très intéressant de voir quel genre de scénario peut écrire un jeune auteur qui vient de se marier, qui a désormais quelque chose à perdre... et l'angoisse de ce qui pourrait arriver!

Ceux qui, comme moi, aiment tout ce qui touche de près ou de loin aux sciences parallèles, se régaleront avec le dernier film de Jean-Marc Vallée: Café de Flore. Quel plaisir aussi de revoir Vanessa Paradis!

Et last but not least: La colline aux coquelicots (superbe animation), L'amour dure trois ans (ou comment essayer de ne pas rater une seconde chance!) et Miracle en Alaska (ou comment des antagonistes font taire leurs divergences pour changer le monde!).

Pour peu qu'on mène les enfants à la lanterne magique et qu'on y soit maman de secours; qu'on vienne aussi à la soirée « Opéra Passion » se délecter de La Bohème... m'est avis qu'il ne nous restera plus beaucoup de temps pour travailler le reste du mois! Ils ont diablement bien fait de mettre le mois de mars autour des vacances de Pâques!

Bons films!
Christina

mercredi, 22 février 2012 16:53

Edito - 22 février 2012

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Une planche sous le pain...

Autrement dit : "va y avoir du travail" (restons polis). Peut-être pas forcément pour Sherlock Holmes 2, plus ludique (rediffusion), mais déjà avec Bruegel, le moulin et la croix. Extraordinaire! Ce film est l'un des rares exemples d'adaptation de l'étude critique d'une toile (The way to calvary) pour le cinéma. Le scénario s'appuie entièrement sur un minuscule tableau (170 cm x 124 cm) du maître flamand. Ce qui ne l'empêche pas de comporter 500 personnages se dirigeant vers le Golgotha (dont certains ne mesurent pas plus d'un mm). Pour son film, Lech Majewski en a extrait une douzaine seulement. La démarche de Bruegel consistait à utiliser la situation politique immédiate pour faire comprendre l'histoire du Messie et non pas de se servir de l'histoire du Christ pour condamner les exactions espagnoles...

Pour continuer à me distraire intelligemment j'irai voir Zarafa samedi. Je viens d'apprendre qu'elle ne fut que la troisième girafe vivante à fouler le sol européen et la première en France ? Au cours de l'année 1827-28, elle ne reçut pas moins de 600'000 visiteurs. Imaginer des familles entières parcourir des centaines de km pour aller voir une girafe, voilà qui me laisse rêveuse...

Tonton Google ne m'a rien révélé de spécial sur La femme au nez cassé, mais le synopsis de Vincent est déjà bien alléchant tel quel. Sans compter le fait que j'adore les histoires qui montrent des hommes (si possible misanthropes) aux prises avec des bébés... Sans rire, quand ils ne s'en débarrassent pas tout de suite, ils font parfois montre d'une créativité qui avoisine le génial!

Deux "thrillers" pour suivre. Un poil différents cependant, entre l'exubérant La vérité si je mens 3 et un genre nettement plus sobre (quoique) avec La taupe. J'ai lu quelque part que ce dernier film était dédié à Bridget O'connor, une des scénaristes du film, décédée peu après la fin du tournage. J'ai lu aussi que John le Carré (écrivain qu'on ne présente plus) fait une courte apparition dans le film, dans le rôle d'un invité légèrement alcoolisé pendant une fête. Soyons attentifs...

50/50 me pose questions. Il n'y a pas si longtemps, le seul mot "cancer" signifiait "arrêt de mort". Or depuis quelque temps, j'ai l'impression que c'est moins systématique et que les exemples de guérison s'accumulent. Des films comme celui-ci m'apprennent à ne plus enterrer les gens trop vite et à faire confiance à l'extraordinaire capacité de résilience humaine.

Chic, on va revoir Bruno Ganz (j'ai un faible pour lui, il a comme un air d'infinie bonté dans le regard)! Sport de filles promet d'être passionnant avec Marina Hands (que j'avais trouvée superbe dans Lady Chatterley) et Josiane Balasko tellement à sa place en patronne autoritaire! Il paraît que le scénariste s'est inspiré de "Cruella d'enfer" pour le rôle de Josiane.

Ranger voire jeter les vêtements du défunt... Cela m'a toujours (dans les films) semblé la marque du début du deuil. Il y a bel et bien une histoire d'amour dans ce long métrage apolitique supposé simplement permettre au spectateur de mesurer l'intransigeance de la Dame de fer.  Pour dire qu'elle n'a pas été éduquée du tout en vue de devenir premier ministre (contrairement à ses homologues masculins) cette femme est vraiment une personnalité unique... qui ne laisse personne indifférent.

Les jeunes japonais des années soixante ont été très influencés par les mouvements étudiants européens. Ils avaient aussi une certaine admiration pour la littérature française. Dans La colline aux coquelicots, le réalisateur rend compte de l'un des plus grands bouleversements sociaux de l'histoire japonaise. L'accent est aussi mis sur une certaine sublimation du quotidien. Les repas, le ménage, sont mis en scène de manière poétique, révélant les valeurs des personnages. Cela nous donne un sentiment réconfortant de proximité. Du coup, je vais me sentir tellement bien dans mon cinéma préféré que je ne vais plus avoir envie de rentrer à la maison! En fait, ce n'est pas un appartement qu'ils devraient faire au dessus du Royal, mais d'immenses dortoirs pour nous permettre de dormir (un peu) entre deux représentations!

Bons films!
Christina

vendredi, 03 février 2012 08:58

Edito - 03 février 2012

C'est la bérézina, vive le cinéma !

Il faut dire qu'il y a des jours où c'est plus dur que d'autres. Déterminée depuis ce matin (à l'aube) de terminer cet edito dans les temps, je ne fais, depuis, que me promener... Tenez, je cherchais une recette de soupe aux pois à vous faire dimanche pour le buffet et voilà-t-y pas que je tombe sur un livre des recettes d'Agatha Christie! Je me perds aussitôt dans les méandres de scones, muffins, breakfast, pouddings, marmelades et autres duck pâtés... ce qui, bien sûr, a le mérite de me re-ouvrir l'appétit et de m'éloigner, une fois de plus de mon objectif...

Quoi qu'il en soit... restons sérieux et procédons... Je ne sais pas s'ils seront aussi froids que ce matin, mais ce soir, des vents contraires vont nous pousser directement dans nos fauteuils bleus préférés. Jalil Lespers nous confie que pour son second film il a choisi de laisser moins de place à l'improvisation et d'aborder un cinéma qui reste formel tout en bouleversant le spectateur. Être ému, faire vibrer cette petite corde qui nous anime, n'est ce pas pour cela que nous venons ?

Sur J. Edgar, en plus du fait que le film a aussi été tourné tout près de là où j'ai vécu en Virginie (Warrenton) j'ai retenu que Monsieur DiCaprio avait accepté de jouer pour le 10ème de son salaire habituel... Alors, je me suis dis (comme ça) que si tous ces acteurs outrageusement bien payés faisaient de même, il n'y aurait (peut-être) pas tous ces problèmes liés aux gros sous, aux droits d'auteurs, que nous rencontrons actuellement, pas besoin de descentes du FBI, pas besoin d'Anonymous ni d'Hadopi et autre Acta... Elle serait pas belle la vie ? On serait moins pris pour des moutons et on nous laisserait un peu de laine sur le dos...

Je me réjouis beaucoup aussi d'aller voir Giochi d'estate, même si le thème paraît assez sérieux (mais on aura bien mangé avant...). Il paraît que le réalisateur a obtenu du paysan qu'il plante son maïs de manière suffisamment espacée pour que les enfants puissent courir dedans sans se blesser, c'est pas cool ça ?

Cette fois, je ne louperai pas Médiums, d'un monde à l'autre jeudi prochain, j'en ai entendu dire tellement de bien (merci Adeline !) d'autant que vendredi avec Millenium, les hommes qui n'aimaient pas les femmes il faudra être bien présents. A noter que la chef costumière (qui a collaboré avec C. Aguilera, Ricky Martin et Pink) est devenue la première chef costumière à créer une collection en série limité commercialisée. La chaîne H&M (hello Nastasia!) dispose grâce à elle d'une collection inspirée du personnage de Lisbeth Salander.

Magnifique soirée aussi le samedi 11, pour ceux (dont je suis) qui ont gardé quelques jolis souvenirs de l'école d'autrefois. Maintenant qu'il n'y aura plus besoin de se renvoyer la balle par courrier interposé dans le journal de Ste Croix à propos des éoliennes (le vote aura enfin eu lieu!) on va pouvoir s'éclater dans une dictée sans contraintes... Deux films, (nostalgiques ?) pour parfumer nos souvenirs, Quand nous étions petits enfants et Monsieur Lahzar en première suisse. N'oubliez pas non plus l'exposition au musée des Arts et Sciences (dimanche après midi de 14h à 16h), elle vaut son coup d'oeil !  Et pour parfaire le week-end, nous apprécierons cette fois le Roi Lion en 3D, voilà qui promet une très jolie expérience!

Du jeudi 16 au Dimanche 19, nous verrons du pays. Entre le superbe documentaire Mama Africa, Sherlock Holmes 2, et Et si on vivait tous ensemble ? Nous passerons du combat contre l'injustice (Apartheid) au combat contre l'injustice (criminels) au combat contre l'injustice (le temps qui passe)... tout bien considéré, c'est une description assez complète sur ce qui nous occupe le temps d'une vie ordinaire non ?

Bon films!
Christina Schwab

mardi, 10 janvier 2012 15:22

Edito - 10 janvier 2012

Amore Amore Amore !

C'est trop bête... je viens de passer une heure à travailler sur cet édito pour me rendre compte que je parlais des films de la semaine passée ! Dommage, il y avait plein de choses intéressantes sur The Lady et l'Art d'Aimer (j'ai même trouvé le livre d'Ovide!). Décidément, elle commence bien l'année 2012! Ah, au fait, Bonne Année à tous ! et qu'elle vous soit belle et riche en événements de toutes sortes... surtout des films bien entendu ! J'ai commencé la mienne en compagnie des meilleurs amis qui soient, c'était magique, je suis une éditorialiste comblée !

Parlons beaucoup, mais parlons films... Je suis allée chercher un peu sur internet tout ce qu'il y a derrière l'écran et qu'on ne nous dit pas... Quand vous irez voir Echange standard par exemple, Jason Bateman (acteur) nous apprend que contrairement à d'autres films qui traitent du changement d'identité, la manière d'aborder ce thème est ici inédite et tout sauf traditionnelle... ça promet ! La Délicatesse est une histoire contemporaine, mais les réalisateurs ont préféré choisir une palette "années soixante" pour la décoration, en référence à la série Mad Men. Ils parlent aussi d'un film "driste" c'est à dire drôle et triste à la fois parsemée des petites météorites de fantaisie... The sound of noise est le premier long métrage de Ola Simonsson et Johannes Stjarne Nilsson. La musique est bien sûr l'élément essentiel du film, le groupe Six Drummers a utilisé des instruments issus de la vie quotidienne. L'enregistrement (dans des endroits communs et non en studio) a duré un an! Plus de 50 ans de succès déjà pour Alvin et les chipmunk ! Ross Bagdasarian, le compositeur arménien qui a imaginé les personnages, a investi ses derniers 200 dollars en 1958 dans un magnétophone capable d'accélérer les voix. Il a enregistré une chanson en utilisant cette technique, loin de se douter que les responsables de sa maison de disque allaient tomber sous le charme ! La carrière musicale des Chipmunk compte une trentaine de disques, ils sont aussi les héros de plusieurs séries animées. Le handicap est le maître mot du film Intouchables. Philippe est victime d'un handicap physique tandis qu'Abdel souffre d'un handicap social. Une complémentarité inattendue va surgir de ces épreuves. Mais Intouchable est avant tout une comédie à l'humour omniprésent, comme le souhaitait Philippe Pozzo di Borgo, qui voulait éviter que l'on dévie sur la pitié et la compassion.

L'hystérie au goût du jour ce mois; d'une part avec le dernier film de David Kronenberg A dangerous method (adaptation de la pièce de théatre The talking cure de Christopher Hampton elle-même adaptée d'un roman de John Kerr). A noter que c'est la soeur de David, Denise Kronenberg qui a oeuvré en tant que chef costumière. Elle a effectué un travail compliqué, recréant des costumes d'époque aux tissus fins et fragiles... et d'autre part, Hystéria (O My God!) de Tanya Wexler, film dont l'humour très britannique a été créé par le contraste entre les moeurs conservatrices de l'Angleterre victorienne et le fait qu'une découverte scientifique, sérieuse, puisse avoir une connotation sexuelle.... mais chuuuut, vous n'en saurez pas plus ici...

Allons plutôt nous raffraîchir les pieds palmés sur la banquise qui reste avec Happy Feet 2... qui marque également le retour des Looney Tunes au grand écran et en 3D, jolie surprise s'il en est! Hollywoo nous promet quelques jolis rires avec Djamel Debouze et Florence Forresti qui, non contente de camper le rôle principal, s'est également investie dans le scénario afin d'y apporter une touche de sensibilité toute féminine (?!).

Ne ratez pas surtout la soirée Association Kader avec l'Assemblée générale suivie de la collation. Suivie aussi du coup de coeur du Royal Les Neiges du Kilimandjaro. Si comme moi vous avez un faible pour Robert Guédiguian, vous craquerez pour ce film c'est sûr. Monsieur Guédiguian adore filmer les petites choses du quotidien et surtout mettre en scène des repas interminables... Il paraît que son film est celui où il y a le plus de barbecues de toute l'histoire du cinéma... j'ai hâte de voir ça !

Bon appétit!
Bon films!
Christina

mardi, 06 décembre 2011 08:38

Edito - 6 décembre 2011

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Jingle bells, jingle bells, jingle all the way...

Voyons un peu ce que notre Mère-Noël a déposé dans la hotte du Royal Cinéma pour cette fin d’année et ce nouvel an embryonnaire.... La tête me tourne tant la variété est grande. Il y en aura pour tous les goûts une fois de plus et ça commence très fort avec l’incontournable Intouchables dès ce soir, St Nicolas oblige! D’après le mag. Marianne Intouchables serait révélateur de la France telle qu’elle se rêve (et quand je dis la France...), c’est à dire: tout ce que nous ne sommes pas, ne vivons pas, n’acceptons pas, nous est offert dans un film magique qui fait de nous ce que nous rêvons d’être. C’est pas le cinéma dans son total idéal ça ?

Son roman a été refusé par 60 agents littéraires avant de devenir le best-seller que l’on sait et le film éponyme qui cartonne déjà. On a dit beaucoup de choses sur La couleur des sentiments (The Help), il m’en reste un petit paragraphe extrait d’un article que j’ai envie de citer ici: Leurs idées, leur vision, leur engagement et leur courage ont écrit notre histoire. Souveraines ou anonymes, seules ou en groupe, les femmes ont depuis toujours oeuvré pour éclairer, faire avancer les civilisations, parfois les sauver... Sur ce, puis-je vous proposer un autre morceau de cette délicieuse tarte ?

“Ne parlez à personne, ne touchez personne, tenez-vous à l’écart des gens!” Brrr, rien que cette évocation me fait froid dans le dos... et si c’était vrai cette histoire de Contagion ?  Je sens que Monsieur Soderbergh va encore me faire frémir, et pas tout à fait de la même manière qu’avec Solaris...

Heureusement que De l’autre côté du monde certains s’emploient à le changer... Et c’est Monsieur Frédéric Gonseth (président de “Humem” - Humanitarian Memory) qui va nous le présenter en personne. Bien sûr, il ne le fera pas sans notre aide, puisque son documentaire est interactif et que nous serons amenés à participer... une magnifique soirée en perspective et un bel aperçu sur le travail de nos compatriotes de l’autre côté du monde...

Après tout cela  c’est Monsieur Laurent Nègre qui nous divertira et nous présentera en personne également (c’est vraiment Noël: deux réalisateurs dans la même soirée!) son Opération Casablanca. J’avoue avoir un petit faible pour les films suisses tournés en Suisse... j’y apprends plein de choses exotiques, comme l’art de l’origami par exemple...

Je sens qu’il va m’être difficile de m’étendre de la même manière sur tous les films qui vous seront présentés jusqu’au 2 janvier; cet édito prendrait des proportions aux allures orgiaques... Sachez donc qu’après la série apéritive précitée, nous aurons encore droit à un menu soigné avec:  les aventures de la famille Noël dans sa Mission de prédilection (en trois dimensions!), puis la première partie du troisième volet de la Revelation Twilight, entre loups garous, vampire et grossesse difficile... Un peplum en 3D Les immortels nous fera apprécier la mythologie grecque sous un angle inattendu mais néanmoins hilarant... avant que Monsieur Polanski ne nous reprenne en yeux. Son petit dernier: Carnage trace un portrait dévastateur de parents américains et, comme le souligne Jodie Foster: “Nous sommes tous monstrueux d’une certaine manière et si on l’admettait on s’en porterait sans doute mieux”. A bon entendeur... Il sera aussi question d’un “Protocole fantôme” et d’une Mission impossible avec force complots en perspective (j’espère qu’ils ont gardé la même musique!)... Autres temps, autres lieux et c’est Aki Kaurismaki qui nous emmènera au Havre et l’on y retrouvera son actrice fétiche Kati Outinen en compagnie du non moins talentueux Jean-Pierre Darroussin.... On me fait signe en régie que le temps qui m’est imparti diminue drastiquement... et j’ai pourtant tant à vous dire encore... Mon pire cauchemar serait de ne pas aller voir ce film qui confronte Madame Huppert et Monsieur Poelvoorde! Rien que les imaginer face  à face m’intrigue et je me réjouis d’entrée de les voir “en situation”... Je vais passer comme chat sur braise sur Alvin et les Chipmunks 3... Hugo, est un film (3D) fantastique de Martin Scorcese qui relate les aventures de Hugo Cabret, un jeune orphelin qui tente d’achever l’automate que son père avait commencé avant sa mort... Et ce premier janvier, nous retournerons à  La source des femmes... je ne sais pas si cela sera symptomatique de l’année (2012!) qui nous attend, mais en tout cas, elle commencera bien!

Merci à la programmatrice!
Merci à toute l’équipe du Royal!
Joyeux Noël et bonne année!
Bon films!
Christina

mardi, 22 novembre 2011 09:37

Edito - 22 novembre 2011

Tout ce qui reste...

… Après le passionnant programme proposé pour la “Nuit du court métrage”, ce qui “reste” justement, dans cette dernière ligne droite avant la frénésie des fêtes à venir, a largement de quoi réjouir les pupilles, parfois même les papilles, et très souvent les écoutilles des cinéphiles et autres musicophiles...

Les réjouissances commencent cette semaine avec un très beau voyage initiatique: All that remains, un film suisse, coup de coeur du public, rien que ça ! Je ne sais pas si le prix du jury du festival de Cannes Polisse pour ne pas le nommer, nous transportera de la même manière dans le temps et l’espace... mais je ne serais pas étonnée que notre amie Maïwenn fasse exploser quelques idées reçues, sinon des préjugés et nous pousse gentiment vers la remise en question.

Pour suivre Les trois mousquetaires, une coproduction européenne (mais aux acteurs américains) en 3D qui promet de valoir le détour! Je me demande si Paul W. S. Anderson aura eu autant de facilité à faire travailler sa tendre épouse (Milla Jovovich) qu’à adapter des jeux vidéos... Quoi qu’il en soit, amateurs d’effets spéciaux à vos lunettes!

Un petit bijou sera présenté aussi ce week-end sous un délicieux fumet de Poulet aux prunes... Coup de coeur du Royal cette comédie aux effets visuels et à la créativité joyeuse nous en apprendra incontestablement plus sur la vie amoureuse dans la République islamique d’Iran.

And last but not least... du 30 novembre au 4 décembre, nous apprécierons, dans le cadre d’Opéra Passion, le superbe ballet Gisèle, de Marius Petitpa sur une musique d’Adolphe Adam et une mise en scène de Peter Wright... Amour, trahison et transcen-dance... tout un programme! Dans un autre registre mais néanmoins tout aussi dansant, on nous proposera Drive film policier américain plein de surprises (que je ne dévoilerai pas, non, sinon ce ne sont pas des surprises!). Le Chat Potté a pris du galon depuis ses prestations dans Shrek, au point qu’aujourd’hui il joue dans la cour des grands et a droit à une tête d’affiche... en 3 dimensions!

Samedi 3 décembre sera un jour très particulier car on nous réjouira les esgourdes de Musiques d’ici et d’ailleurs. D’une part avec l’Instrum de Ste Croix qu’on ne présente plus... et d’autre part, après un buffet dinatoire (fameux comme toujours!) le film Kinshasa Symphony. Un documentaire passionnant à donner le vertige! Boules Quiès s’abstenir!

Bons films!
Christina

lundi, 14 novembre 2011 16:24

Edito - 14 novembre 2011

NUIT DU COURT MÉTRAGE DE SAINTE-CROIX : TOUR 2011

L’édition 2011 de la Nuit du Court métrage propose au public de voir sur grand écran le film de science-fiction «Yuri Lennon’s Landing on Alpha 46» (2010) de Anthony Vouardoux et l’animation en peinture sur verre «Miramare» (2009) de Michaela Müller, les deux lauréats du Prix du Cinéma Suisse «Quartz 2011», des catégories «Meilleur court métrage» et «Meilleur film d’animation». Six autres films nominés s’ajoutent aux deux précédents pour composer le volet exclusivement helvétique du programme «Quartz 2011».

Chabada... le chat dans tous ses états «animés», un programme réalisé en collaboration avec le Festival international du film d’animation «Animatou» de Genève et consacré à notre mascotte qui nous accompagne depuis nos débuts. Six films d’animation, dont le court germano-irlandais au succès retentissant en festivals «Please Say Something» (2009) de David O’Reilly.

Absurdum Delirium évoque quant à lui une plongée dans le monde de l’absurde et de l’étrange avec cinq films, dont le multi primé à l’international et tourné en plan- séquence «Ich bin’s Helmut» (2009) de Nicolas Steiner coproduit entre la Suisse et l’Allemagne et le court métrage «Next Floor» (2008), primé à la Semaine de la Critique de Cannes, que le cinéaste québécois Denis Villeneuve a réalisé avant son chef-d’œuvre «Incendies» (2010).

La Nuit s’achève avec le programme nommé Destination Argentine, vu depuis la France en deux courts métrages, avec entre autres la comédie nominée au César 2010 «¿Donde esta Kim Basinger?» (2009) de Edouard Deluc.



Plus d'informations...

vendredi, 04 novembre 2011 15:48

Edito - 04 novembre 2011

Fiat Lux !

Voilà ce que c’est... à force d’être sans cesse au cinéma, je n’ai plus le temps d’écrire mes éditos!
Il est vrai, qu’à la relecture du dernier, je me suis rendu compte qu’il était assez concentré. Un petit récapitulatif de l’évolution cinéphile du Canton de Vaud (revu et corrigé!) et un détail quasi exhaustif des offres “Royales”.

J’espère que, comme moi, vous avez vibré sur les “andantes ma non troppo” de Tosca; Bondi devant l’injustice subie par François, dans Tu seras mon fils, ri avec vos enfants derrière vos grosses lunettes pendant Un monstre à Paris... avant d’apprécier le dernier Spielberg, à savoir: Les aventures de Tintin, le secret de la licorne.

We need to talk about Kevin requiert une certaine “participation”... Je n’étais pas loin quand Elisabeth Badinter écrivait son llivre “L’amour en plus” et je pense qu’il y a là d’intéressantes réflexions à (se) faire sur l’instinct, l’inné, l’acquis et... les conventions sociales! Mercredi, Chico et Rita a su réveiller en nous des souvenirs anciens, un peu nostalgiques... qu’Emilie Jolie, qui revient nous voir dimanche, pimentera de sa joie de vivre, dans un registre un peu différent!

Et maintenant on va où ? C’est aussi la question que nous nous posons depuis quelques années... J’espère bien avoir la réponse à certaines de mes questions au cours de la soirée Univers irrationnels! Elle promet d’être assez extra ordinaire cette soirée, entre le très attendu Lumière, suivi du non moins attendu Mediums, d’un monde à l’autre... le tout agrémenté d’un sympathique repas, histoire de remettre les pieds sur terre!

Mercredi 9 novembre tous les enfants sont bienvenus à la Lanterne magique pour la dernière séance avant Noël... Profitez-en bien! Elle sera, comme toujours pleine de surprises et d’émerveillement!

La semaine qui suit nous apportera plein de jolies suprises... Je me réjouis vraiment de voir le dernier Julie Delpy, très intéressante (et magnifique n’est-ce pas Claude?) cinéaste qui dit bien les choses qu’elle a à dire... et on peut même aller jusqu’à dire qu’elle ne nous envoie pas dire...

J’entends dans la pièce d’à côté mon fils qui se lance à coeur joie (et bruyamment) dans une imitation présumée des prouesses de Johnny English, le retour! Depuis le temps qu’il l’attend, vivement qu’il aille le voir et que nous retrouvions un peu de caaaalme! Finalement le cinéma muet -  comme The artist - avec l’incomparable Jean Dujardin- y’a que ça de vrai !

Bons films!
Christina

mardi, 04 octobre 2011 07:59

Edito - 4 octobre 2011

La Saga du Royal...

… Un scénario qui donnerait certainement à Messieurs Spielberg, Allen, Scola, Fassbinder et autres Nanni Moretti matière à blockbuster !

Rendez-vous compte que sur 33 établissements que compte le Canton de Vaud, un bon nombre de salles sont menacées de disparition pour cause de difficultés à se numériser. Pour l’instant,  23 communes vaudoises permettent au cinéphile de satisfaire ses penchants sans devoir se déplacer (parquer etc..) dans la capitale riche de ses (seulement) 21 écrans. A une époque où les films sont accessibles partout, aller au cinéma est devenu un événement social. Nous y allons grégairement (et gaiement!) dans un esprit de partage. Certaines communes l’ont si bien compris qu’elles sont allées jusqu’à racheter leur propre cinéma qui est devenu pour elles aussi important qu’une bibliothèque, voire qu’une auberge. A Ste Croix, après bien des péripéties et une évolution constante (d’où le titre de cet édito) que nous ne détaillerons pas ici, le bien-nommé cinéma Royal est devenu une plaque tournante culturelle. Que ce soit au foyer ou dans la très conviviale salle-de-restauration-galerie d’expositions-salle de conférences, les évènements se suivent sans se ressembler sur la scène politique, sociale ou tout simplement... ludique !

Il y en a pour tous les goûts et toutes les tendances, j’en veux pour exemple :

“Opéra Passion” (il fallait oser, “elle” l’a fait, elle aussi!) avec une offre désormais récurrente et un début de saison sous la baguette de Mozart (“Don Giovanni”).

La Lanterne Magique qui présente, neuf fois dans l’année, aux (très)-jeunes de 6 à 11 ans, un film (qui fait rire, qui fait rêver, qui fait réfléchir etc...) très souvent commenté (voire traduit!), précédé d’une animation ludique ET pédagogique. La qualité des films ainsi que des présentations reste impressionnante et à coup sûr un acquis culturel enrichissant pour nos enfants!

Entre deux films de cinéma d’auteur, Habemus Papam (toujours aussi insolent Nanni Moretti, les 8-9/10), et Abrir Puertas y ventanas (en présence de la réalisatrice les 22-23/10), les événements se succèdent plus passionnants les uns que les autres. En début de mois l’association “Four Winds” a présenté un week-end entier de films consacrés aux “Plumes et images amérindiennes” alors que le 14 octobre, Géraldine Savary et Luc Recordon au cours d’une soirée “carte blanche” (avec apéritif!) nous proposeront l’excellent We want sex equality (du cinéaste britannique Nigel Cole).

Les amateurs de cinéma en 3D apprécieront “Les Schtroumfs” (les 9 et 16 octobre) et les enfants de tous âges (re)trouveront Emilie Jolie (21-23/10) un peu changée certes, mais toujours aussi adorable.

Les “coups de coeur” ont leur place aussi. Ce mois-ci c’est La Fée (faites trois voeux!) qui vous est proposée (20-23/10), quant aux autres films: This must be the place (6-9/10), La nouvelle guerre des boutons (7-8/10), Footloose (13-15/10) et Abduction (21-22/10) ils vous feront voyager (avec transition!) de la biographie à l’Histoire et de la comédie musicale au thriller!

Comme je vous le disais, le ROYAL, c’est bien plus qu’un simple cinéma.
En tout cas, moi: “si j’aurais su j’aurai venu” !
Bon  films!
Christina

lundi, 26 septembre 2011 15:42

Edito - 26 septembre 2011

Evénement « OPERA PASSION »

Retrouvez, chaque mois au cinéma Royal de Ste-Croix, les grands opéras et ballets filmés au Royal Opera House de Covent Garden à Londres.

DON GIOVANNI (Mercredi 28 septembre à 19h30)

Don Giovanni est l’un des éternels classiques de l’opéra. La musique de Mozart et le livret de son grand collaborateur, Da Ponte, prennent vie dans cette production captivante de Francesca Zambello, aux décors riches et colorés signés par Maria Bjornson. La musique est marquante, dramatique et Simon Keenlyside tient le premier rôle d’une distribution remarquable, dirigée par Charles Mackerras, spécialiste réputé de Mozart.



Evénement « Plumes et Images amérindiennes »

Gens de la plaine, levez les yeux, des signaux de fumée s’élèvent depuis Sainte-Croix ; le message est clair : venez nombreux les 30 septembre, 1er et 2 octobre à l’événement “Plumes et images amérindiennes” !

L’événement “Plumes et images amérindiennes” à Sainte-Croix, ce ne sont pas moins de dix long-métrages présentés au Cinéma Royal et suivis de discussions, dix conférences ou lectures à la salle communale sur des sujets très variés et surtout dix invités amérindiens ou spécialistes du sujet, à rencontrer durant ces trois jours... Ce qui représente un millier de possibilités d’échanges autour d’un thème qui va droit au cœur.

L'Association 4 Winds a été fondée en 1995 par le désir de quelques personnes, passionnées par l'histoire et le savoir des peuples premiers d'Amérique, de favoriser les échanges culturels entre la Suisse et l'Amérique amérindienne.

Depuis sa création, 4 Winds s'est attachée à apporter la compétence de ses membres à intensifier tous les échanges possibles: Traditions, Musique, Danse, Cinéma, Photos, Littérature, Peinture, toutes formes d'art de toutes les régions d'Amérique et de contribuer ainsi au rayonnement de leurs cultures spécifiques.

Organisatrice des fameux Pow wow qui réunissent des milliers de personnes tous les deux ans à Ornans, 4 Winds s’est approché cette année des autorités de Sainte- Croix ainsi que du cinéma Royal et de la Librairie Clin d’œil, dans le but d’offrir l’opportunité à la population d’un bel échange avec la culture des peuples premiers d’Amérique.

Ces trois jours, à Sainte-Croix, seront l’occasion d’une rencontre exceptionnelle avec des Amérindiens qui nous parlent de leur vie d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi avec des écrivains et cinéastes blancs qui consacrent leur talent à décrire le monde amérindien.

Ainsi, au travers de romans, de nouvelles, de poèmes, de documentaires, de fictions, de conférence et de musiques, on entendra, à Sainte-Croix, le chant de ces peuples qui ont tant souffert et souffrent encore et qui viennent nous faire part de leurs sagesses, de leurs profondes spiritualités et aussi de leurs combats.

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