Adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, Ulzii, tel Sisyphe, porte le monde sur ses épaules. Lycéen très doué en physique, il doit se substituer sans relâche à son père décédé et sa mère noyée dans l’alcoolisme pour s’occuper de sa sœur et de son frère.

Mais, en secret, Ulzii rêve de participer à concours national, avec, comme objectif, de décrocher une bourse d’études et, plus tard, un bon emploi, de façon à gagner assez d’argent pour tirer sa famille de la misère.

La cinéaste mongole Zoljargal Purevdash signe ici un grand film social et politique. Porté par de jeunes acteurs stupéfiants d’authenticité, son premier long-métrage dont le titre, ô combien évocateur, exprime déjà tout le dilemme de son inoubliable protagoniste.

Adorable gamine végétarienne, Babs reçoit en cadeau de son grand-père de retour d'un exil aux Etats-Unis un adorable petit cochon qu’elle appelle du doux nom de Chonchon. Las, son papy l'engraisse en secret pour un concours de charcuterie fine…

À l’exemple de Roald Dahl dans ses livres, ce film d’animation se refuse à aseptiser son propos. Chonchon est une véritable tornade rose passant son temps à gambader et à faire caca partout dans des proportions astronomiques…

Filmée en stop-motion, cette comédie destinée aux plus jeunes pointe des méfaits autrement plus «dégoûtants», tels l’abattage industriel de nos amies les bêtes… Fort drôle et instructif!

Dimanche 14 janvier à 11h, ce film sera présenté en avant-première et suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Photographe et cinéaste animalier, le Français Jean-Michel Bertrand se passionne depuis des années pour les loups. De façon toute pacifique, il les traque nuit et jour avec sa caméra, les considérant à juste titre comme un très bon indicateur de nos tristes névroses civilisationnelles…

Après «La Vallée des loups» (2016) et «Marche avec les loups» (2019), Bertrand conclut sa trilogie de façon remarquable en nous montrant qu’il faudra désormais faire avec! Et ne pas répéter les erreurs du passé. Oui, il est possible de coexister avec le canis lupus…

Loin des polémiques stériles, son film nous fait réfléchir en profondeur sur les rapports très contradictoires que nous entretenons avec la nature.

Dog, vit à Manhattan et la solitude lui pèse. Un jour, il décide d’acheter un robot. Ils deviennent alors les meilleurs amis du monde! Par une nuit d’été, le chien est obligé d’abandonner son robot sur la plage. Se reverront-ils un jour?

En adaptant en dessins animés le roman graphique de Sara Varon, «Rêve de Robot», le réalisateur espagnol Pablo Berger livre un nouveau conte aussi sublime que bouleversant, après sa version en noir et blanc de Blanche Neige pour adultes («Blancanieves», 2012).

Berger s’empare de ce récit à la fois tendre et cruel d’une manière d’autant plus personnelle qu’il a lui-même vécu à New York, où il situe l’action, et connu là-bas des hauts comme des bas… En résulte une pure merveille sans dialogues mais pétrie d’émotions, à découvrir en famille dès 6 ans.

Initié avec «Man of Steel» et sa mythologie ambitieuse en 2013, le DC Extended Universe (abrégé DCEU pour les intimes) s’achève aujourd’hui avec ce second volet des aventures d’Aquaman, super héros qui n’est jamais plus à l’aise que dans l’élément liquide.

Hanté par le désir coupable de venger son père, le très rancunier Black Manta est en possession du Trident noir, une arme fatale qui le rend plus puissant que jamais… Par chance, Aquaman est là qui veille, flanqué d’une alliée de poids, la Reine de l’Atlantide, pas moins!

S’insinue dans ce blockbuster très aquatique une inquiétude bien réelle pour l’avenir de notre pauvre planète en proie au dérèglement climatique.

Lorsque le maire de Montfermeil est victime d’un malaise, Pierre Forges se voit contraint de le remplacer au pied levé. Aussi dévoué qu’inexpérimenté, ce jeune pédiatre hérite de plusieurs dossiers délicats, dont le réaménagement controversé de la Cité des Bosquets.

Ce projet prévoit en effet la destruction du bâtiment 5, dans lequel vivent Haby et sa famille. Stagiaire à la mairie, cette jeune femme tenace va s’opposer à Pierre pour tenter de préserver son logement.

Après le coup d’éclat des «Misérables» sur les violences policières, Ladj Ly raconte à nouveau les tensions sociales au sein de la banlieue parisienne, en fustigeant cette fois la gentrification déshumanisante de certains de ses quartiers. Puissant!

Mariée à un homme formidable, mère de deux filles adorables, à la tête d’un cabinet dentaire florissant, Iris peine à se sentir encore désirable. Elle ouvre alors la boîte de Pandore en téléchargeant une banale app de rencontres… Les hommes vont tomber, comme s’il en pleuvait!

Très attendue, la nouvelle comédie de Caroline Vignal («Antoinette dans les Cévennes») célèbre de façon touchante les lois imprévisibles du désir, tout en pointant les méfaits navrants de l’âgisme.

Laure Calamy fait à nouveau merveille dans le rôle d’Iris qui va faire fi des peurs et de l’inertie qui nous maintiennent parfois sous cloche, dans un entre-soi étriqué où l’on finit par étouffer… Revigorant!

Na Young et Hae Sung sont inséparables, jusqu’au jour où les parents de Na Young décident d’émigrer à Toronto. Hae Sung reste seul avec sa famille à Séoul. Douze ans plus tard, les deux jeunes gens ont suivi des voies différentes.

Na Young se prénomme désormais Nora. Elle vit à New York et ambitionne de devenir écrivaine. Hae Sung, lui, habite encore chez ses parents et a entrepris des études d’ingénieur en mécanique… Par le biais du hasard, les voilà à nouveau réuni·es. L’un comme l’autre se prennent à rêver de ce qui aurait pu advenir de leur relation dans une autre vie…

Pour son premier long-métrage, la cinéaste canado-coréenne Celine Song signe un mélodrame de la plus belle eau, porté par deux interprètes en état de grâce!