S’emparant d’un scénario sardonique des frères Coen, l’acteur et cinéaste Georges Clooney délaisse sa tasse de Nespresso pour tendre à l’Amérique blanche et raciste de Donald Trump un miroir de son passé très peu reluisant.

Adapté d’un fait divers remontant à 1957, le septième long-métrage du réalisateur de « Good Night, And Good Luck » nous entraîne dans une banlieue proprette de l’époque, où il s’en passe de belles !

Voyez plutôt : alors qu’une famille afro-américaine emménage dans son pavillon en provocant la fureur d’un voisinage exclusivement blanc, un père de famille respectable (Matt Damon) fait tranquillement assassiner sa femme… Édifiant !

Adeline Stern

Violoniste de talent, qui n’a pas eu la carrière espérée, Simon (Kad Merad) échoue dans un lycée de la banlieue parisienne.

Lui a été confiée la mission « impossible » d’apprendre le violon à une classe d’enfants très turbulents. Il a en effet six mois pour les rendre capables de jouer de concert et sans fausse note dans la prestigieuse salle de la Philharmonie de Paris…

Méconnaissable dans un registre dramatique inhabituel pour lui, Kad Merad (chauve, glabre et portant lunettes) confère à Simon une présence impressionnante, mixant à merveille timidité et ressentiment dans ce film bienveillant et humaniste.

Vincent Adatte

Couple d’Américains fortunés installés à Paris, Anne (Toni Collette) et Bob (Harvey Keitel) convient à un grand dîner douze invités triés sur le volet, issus du gratin de la haute société anglaise, française et américaine.

Catastrophe, ce beau monde risque fort de se retrouver treize à table. Pour corriger cet impair, la maîtresse de maison exige de sa domestique Maria (Rossy de Palma) qu’elle se fasse passer pour une grande dame d’Espagne…

Avec le concours d’acteurs et d’actrices émérites, Amanda Sthers joue allégrement avec les faux-semblants et les impostures en sachant faire tomber le masque à l’instant qui convient… Jouissif !

Adeline Stern

A douze ans, Miguel rêve de faire de la musique sa vie. Las, sa famille s’y oppose, traumatisée par le décès de son arrière-arrière-grand-père, le légendaire Ernesto de la Cruz, écrasé par une cloche alors qu’il poussait sa note.

Le jour des cérémonies de la fête des morts, le petit Mexicain n’y tient plus et dérobe la fameuse guitare à forme crânienne de son lointain aïeul. Son geste sacrilège lui vaut d’être aussitôt envoyé au Royaume des morts…

Faisant la nique à Donald Trump, les Studios Pixar nous offrent en guise de cadeau de Noël une fable colorée et poétique, qui rend un très bel hommage à la culture mexicaine.

Vincent Adatte

Vendredi 29 décembre 16h (3D)

Dimanche 31 décembre 15h (2D)

Lundi 1er janvier 15h (3D)

Mardi 2 janvier 16h (2D)

Huitième volet très attendu de la saga la plus bénéficiaire de toute l’histoire du cinéma, « Les Derniers Jedi » renoue de façon convaincante avec l’esprit et la patine de la première trilogie.

Sur une île perdue où vivent des nonnes extraterrestres en compagnie d’aimables « gremlins », Rey, la jeune pilleuse d’épaves repentie, retrouve le légendaire Luke Skywalker. Las, ce dernier se refuse à former la jeune fille à l’art mystérieux des Jedi.

Voilà qui tombe mal, car la flotte de guerre du Premier Ordre, dirigée par l’ignoble Snoke et son apprenti Kylo Ren, est en train de semer effroi et terreur dans toute la galaxie… Un grand « space opera » comme on les aime !

Vincent Adatte

Jeudi 28 décembre 17h30 (3D)

Vendredi 29 décembre 20h (2D)

Samedi 30 décembre 20h (3D)

Lundi 1er janvier 20h (2D)

Séquelle d’une comédie trash qui voyait trois « mères modèles » se révolter contre leur condition en s’éclatant sans aucune modération.  « Bad Moms 2 » nous fait renouer avec ce trio infernal politiquement incorrect.

À l’approche de Noël, Amy (Mila Kunis), Kiki (Kirsten Bell) et Carla (Kathryn Hahn) paniquent à l’idée d’organiser une fête qui se doit d’être réussie, d’autant plus que leurs propres mères débarquent pour leur donner moult conseils…

Avis aux amateurs de très mauvais goût : entre un coup de foudre contracté au cours d’une épilation de testicules et une recette de gâteaux en forme de phallus, l’esprit de Noël va en prendre un coup !

Adeline Stern

Samedi 16 décembre dès 18h

Venez déguster de délicieux mets de fruits de mer concocté par Giuliano Tognetti et son Food Truck "Le Cageot"
Réservation conseillée au 076 732 15 98 ou lecageot.ch@gmail.com

En 1999, un film de Wim Wenders ramenait à la lumière une pléiade de musiciens cubains virtuoses que le castrisme avait relégué dans l’arrière-cour de l’histoire.

Les années passant inexorablement, Lucy Walker leur consacre un nouveau documentaire qui fait figure d’adieux. Certains sont morts (Compay Segundo, Ibrahim Ferrer, Rubén González), les autres (Omara Portuondo, Eliades Ochoa), désormais octogénaires, persistent à transmettre leur passion.

Par le biais d’images d’archives et de témoignages ô combien émouvants, la cinéaste britannique rend un vibrant hommage à ce groupe mythique… Viva el son cubano !

Adeline Stern

Créé par l’écrivain britannique Michael Bond en 1959, Paddington, petit ours du Pérou venu se réfugier en Angleterre, a commis ses premières facéties sur le grand écran en 2014, par le biais d’une adaptation fort réussie.

L’on se réjouit donc de découvrir ses nouvelles aventures dans cette séquelle qui promet d’être très amusante ! À la recherche d’un cadeau pour le centième anniversaire de sa tante Lucy, Paddington déniche un livre animé absolument fascinant.

Désireux de l’acheter, l’ourson gaffeur multiplie les petits boulots lorsqu’un malandrin dérobe l’objet tant espéré. Avec l’aide des Brown, sa famille d’adoption, Paddington va tout faire pour retrouver le voleur…

Adeline Stern