Nicolas

Nicolas

lundi, 07 août 2017 06:01

Été 93

Après le décès de sa mère, Frida, six ans, est confiée à sa tante et son oncle qui vivent à la campagne, avec leur propre enfant de trois ans. Ne sachant pas encore différencier le provisoire du définitif, la fillette n’a pas encore assimilé ni formulé son malheur.

Le temps d’un été, au cœur d’une nature dont elle fait la découverte, Frida va peu à peu s’approprier le mystère de la mort, jusqu’à poser les «grandes questions» qui feront advenir les larmes libératrices.

Toujours à hauteur de sa petite protagoniste, la jeune cinéaste catalane Carla Simón, dont c’est le premier long-métrage, réussit de façon admirable à restituer le temps de l’enfance, se refusant à le considérer à travers le prisme réducteur d’un savoir adulte…

Vincent Adatte

lundi, 07 août 2017 05:57

Fai bei sogni

A plus de septante-sept ans, l’Italien Marco Bellocchio reste l’un des plus grands cinéastes de notre temps. Il le prouve avec son vingt-cinquième long-métrage, «Fais de beaux rêves», adapté de l’autobiographie à succès du journaliste Massimo Gramellini.

A neuf ans, Massimo vit heureux, essentiellement avec sa mère. Une nuit, voilà qu’elle meurt, brutalement, et sans raison précise, prétend son entourage. Et le monde de s’écrouler pour l’enfant qui va grandir, crispé sur une souffrance sourde, dont il mettra longtemps à se défaire… 

Un chef-d’œuvre intime et bouleversant où Bellocchio revient sur ses deux thèmes de prédilection: la disparition d’une mère aimée et l’évaporation des rêves de l’enfance.

Vincent Adatte

Dimanche 20 août à 20h30 

Soirée spéciale « Cinema italiano »

18h 7 minuti (VOst)

19h30 Repas

20h30 Fai bei sogni (VOst) 

 

Tous les dimanches de juillet et d’août !

Soirée thématique avec un film à 18h, un repas à 19h30 et un deuxième film à 20h30.

Le tout au prix très sage de 35.- (2 films et 1 repas, hors boissons)

lundi, 07 août 2017 05:52

7 minuti

Acteur et réalisateur italien de talent, Michele Placido s’inspire d’une histoire vraie qui décrit le dilemme auquel sont confrontés de plus en plus en plus d’êtres humains: jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour travailler? 

Une fabrique de textile où s’échinent en majorité des femmes vient d’être cédée à une multinationale. Aucune d’entre elles ne sera licenciée, à la condition que la pause-repas soit réduite de sept minutes (sur une durée initiale d’un quart d’heure).

Onze représentantes du personnel se réunissent alors à huis-clos pour accepter ou non cette proposition. La tension est perceptible. Les plus âgées rechignent à jeter aux orties des acquis conquis de haute lutte… Un film fort, émouvant et hélas universel!

Vincent Adatte

Dernier volet de la trilogie issue du célèbre roman de science-fiction de Pierre Boule, qui avait déjà généré moult adaptations cinématographiques par le passé, «La Planète des singes: Suprématie» conclut la saga simiesque de façon très spectaculaire!

En butte à un colonel humain fort peu humaniste, le vieux César s’efforce de sauver les siens de l’extinction violente. Tel Moïse, il les convainc de le suivre dans un exode qu’il espère salvateur. 

Hybride étonnant, qui mêle film de guerre et symbolique religieuse, ce numéro trois lâche une meute de primates digitaux au réalisme toujours plus stupéfiant, lesquels auront donc bien profité de l’ère numérique!

Vincent Adatte

lundi, 07 août 2017 05:44

Cars 3 (2D ou 3D)

Jeudi 17 août à 20h (3D)

Samedi 19 août à 16h (3D)

Dimanche 20 août à 16h (2D)

Samedi 26 août à 16h (3D)

Dimanche 27 août à 16h (2D)

 

En 2006, les Studios Pixar recréaient avec «Cars» un univers parallèle où l’automobile se passait de l’homme pour vivre ses propres aventures motorisées, et dont le héros était une voiture de course nommée Flash McQueen.

Après un numéro 2 pétaradant où Flash McQueen se faisait customiser en 3D, le voilà embarqué dans un troisième rallye où il va (d’abord) connaître quelques déboires… 

Concurrencé par une nouvelle génération de bolides ultra-rapides, Flash McQueen va avoir fort à faire pour tenir son rang dans la fameuse Piston Cup. Par chance, une jeune mécanicienne hispanique, qui rêve aussi de victoire, va lui prêter main-forte…

Vincent Adatte

lundi, 07 août 2017 05:40

Soirée spéciale « XY ou XX ? »

Dimanche 13 août à 20h30

Soirée spéciale «  XY ou XX ? »

18h Lola Pater

19h30 Repas

20h30 Una Mujer Fantastica (VOst)

 

Tous les dimanches de juillet et d’août !

Soirée thématique avec un film à 18h, un repas à 19h30 et un deuxième film à 20h30.

Le tout au prix très sage de 35.- (2 films et 1 repas, hors boissons)

lundi, 07 août 2017 05:36

Una Mujer Fantastica

Transsexuelle, Marina aime d’un amour profond Orlando, de vingt ans son aîné. Las, ce dernier vient brusquement à mourir. Serveuse aspirant à devenir chanteuse, Marina doit alors se confronter à la famille pour le moins odieuse du défunt, qui considère sa relation amoureuse comme une perversion honteuse.

Exclue des funérailles, confrontée à l’insistance d’une policière enquêtant sur la mort d’Orlando, jugée douteuse, Marina fait face avec dignité et pudeur, se refusant à toute hypocrisie…

Réalisé par le cinéaste argentin Sebastián Lelio («Gloria»), le bouleversant «Une femme fantastique» est littéralement sublimée par l’interprétation de l’actrice transgenre Daniela Vega.

Vincent Adatte

Fan absolu de Valérian et Laureline, les deux héros de la BD de Jean-Claude Mézières et Pierre Christin, le cinéaste Luc Besson rêvait d’en faire une adaptation cinématographique depuis tout petit.

C’est chose faite avec ce film à grand spectacle, inspiré de l’univers futuriste à nul autre pareil des deux bédéastes, mais qui puise une grande part de son action dans l’album « L’Ambassadeur des ombres » paru en 1975.

Au 28e siècle de notre ère, Valérian et Laureline forment un duo d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humanisés. En mission sur Alpha, ils ont ordre de mettre la main sur un étrange convertisseur… Souvent très drôle, le « Valérian » de Besson l’emporte haut la main sur les dernières moutures de « Star Wars » !

Vincent Adatte

lundi, 07 août 2017 05:23

Lola Pater

Fils d’immigrés algériens, âgé de vingt-sept ans, Zino (Tewfik Jallab) enterre sa mère à Paris. Enfant unique, il a grandi avec elle après le départ brutal de son père Farid, parti depuis plus de vingt ans. 

Sur la foi de ce que lui a dit sa mère, Zino croit que son père l'a abandonné. Mais il apprend du notaire que Farid n'est pas retourné en Algérie, mais qu'il réside en Camargue, et que ses parents n'ont jamais divorcé.

Renouant avec lui, Zino découvre que Farid est devenu Lola (formidable Fanny Ardant), voilà déjà plus de vingt-cinq ans… Cinquième long-métrage du réalisateur franco-algérien Nadir Moknèche («Viva Laldjérie», «Délice Paloma»), «Lola Pater» fait un sort remarquable à tous les préjugés!

Vincent Adatte

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