Nicolas

Nicolas

lundi, 26 février 2024 16:46

LA SIRÈNE (VOst)

Née en 1965, à Téhéran, Sepideh Farsi a vécu en Iran jusqu’en 1984, avant de s’exiler en France. Interdite de territoire depuis 2009, la réalisatrice mène depuis lors à distance son travail d’artiste entrée en résistance.

1980. Dans le tumulte infernal de la guerre entre l’Iran et l’Irak, Omid, jeune adolescent, refuse de fuir la ville portuaire d’Abadan bombardée pour rester près de sa grand-mère et attendre le retour de son grand frère, disparu au combat…

D’un même trait de crayon, la cinéaste décrit l’espoir, la résistance et l’indéfectible instinct de survie… Un film d’animation d’une puissance lyrique et sensorielle inouïe, qui dit toute la folie des hommes!

lundi, 26 février 2024 16:38

NOIR… C’EST NOIR!

Le cinéma est une invention à la fois monstrueuse et merveilleuse. Monstrueuse, lorsqu’elle véhicule les pires clichés racistes, merveilleuse quand elle permet à une minorité racisée qui s’en empare de battre en brèche ces stéréotypes avilissants.

Par le biais d’extraits de films révélateurs, la ciné-conférence «Noir… c’est noir!» retrace les aléas d’une lente prise de conscience.

De l’ignominieux «Naissance d’une Nation» (1915), longtemps considéré comme une œuvre clef de l’histoire du septième art, à «Black Panther» (2018), un des premiers blockbusters à présenter un super-héros afro-américain, que le chemin fut long et semé d’embûches!

lundi, 26 février 2024 16:19

BRAINWASHED SEX-CAMERA-POWER (VOst)

Événement « Ce qui nous lie » le film sera suivi d’une discussion avec des invités.

Comment l’omniprésence du «male gaze» («regard masculin») dans la fiction audiovisuelle façonne-t-elle, à notre insu mais de notre plein gré, notre image de la société et des femmes?

C’est la question que pose Nina Menkes dans son documentaire «Brainwashed: Sex-Camera-Power» (littéralement: «lavage de cerveau: sexe-caméra-pouvoir»). Elle y répond à l'aide de près de deux cents extraits de films, de 1896 à nos jours.

C’est ainsi qu’elle expose la façon dont la conception des plans au cinéma – par leur cadrage, les mouvements de caméra, l’éclairage et la conception sonore – aurait perpétué des codes sexistes tout au long de l'histoire du cinéma… Brillant et nécessaire!

lundi, 26 février 2024 16:14

BOB MARLEY: ONE LOVE (VOst)

«Redemption Song», «Is This Love», «Exodus», «Could You Be Loved»… Autant de morceaux mythiques et subversifs qui rythment ce biopic consacré à la plus grande légende du reggae: Bob Marley, décédé en 1976 à l’âge de 36 ans d’un cancer.

Produit par son fils Ziggy, réalisé par le cinéaste américain Reinaldo Marcus Green et porté par l’acteur britannique Kingsley Ben-Adir, «Bob Marley: One Love» revient sur les temps forts de la vie trop brève de l’icône jamaïcaine.

Partant, le film fait littéralement revivre la star, revivifiant ainsi son puissant message d’amour et de tolérance, toujours d’actualité.

lundi, 26 février 2024 16:12

CINÉ-CONCERT PAR LUCAS BUCLIN

Au tout début du cinéma(tographe), alors que celui-ci vagissait sans pouvoir se faire entendre, l’on demandait à un pianiste de couvrir le bruit produit par le projecteur en «accompagnant» les films au programme.

Aujourd’hui, bien des musiciens émérites perpétuent cette tradition par le monde. Lucas Buclin est de ceux-là. Professeur de piano au Conservatoire de Lausanne, ce virtuose se plaît à improviser sur des «deux bobines» remontant à l’ère du Muet (c’est ainsi que l’on désignait les courts-métrages à cette époque).

Au Royal, Lucas Buclin pianotera sur quatre «petites perles» signées Charlie Chaplin, Buster Keaton et Walt Disney.

lundi, 26 février 2024 16:01

LES PARADIS DE DIANE

Présenté en ouverture des dernières Journées de Soleure, «Les Paradis de Diane» a été co-réalisé par deux cinéastes suisses parmi les plus passionnants du moment, Carmen Jaquier («Foudre») et Jan Gassmann («Europe, She Loves»).

La nuit de la naissance de son premier enfant, Diane s’enfuit de la maternité, au grand dam de son conjoint en proie à l’incompréhension la plus totale. Désertant la Suisse, elle se réfugie dans une ville qui lui est inconnue, où elle va s’efforcer de se reconstruire…

Dans le rôle de cette mère, qui commet l’inacceptable aux yeux du plus grand nombre, la musicienne Dorothée de Koon, dont c’est le premier grand rôle au cinéma, se révèle sidérante de justesse!

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