Nicolas

Nicolas

dimanche, 01 décembre 2019 19:42

La belle époque

Après « Monsieur & Madame Adelman », Nicolas Bedos revient avec « La Belle Époque », une comédie romantique qui, par la bande, dénonce notre soi-disant époque hyper-connectée.

Illustrateur de bandes dessinées sur le déclin, Victor (Daniel Auteuil) n’en peut plus de la vacuité d’une existence où tout tourne autour des plate-formes de contenus en ligne et du e-commerce. N’en pouvant plus de ses humeurs désabusées, son épouse Marianne (Fanny Ardant) le met à la porte.

Grâce à Antoine (Guillaume Canet), Victor découvre alors la possibilité de se replonger dans son passé…

Adeline Stern

dimanche, 01 décembre 2019 19:40

J’accuse

Fin 1894, le capitaine Dreyfus (Louis Garrel) est accusé d’avoir livré des documents secrets à l’Empire allemand.

Condamné au bagne et à l’indignité nationale par une justice qui baigne dans un antisémitisme irrationnel, cet homme, décrit comme droit et froid, va recevoir l’aide du colonel Picquart (Jean Dujardin), qui dit pourtant détester les juifs.

Chef du contre-espionnage, celui-ci est persuadé que la pièce à conviction qui a fait condamner Dreyfus est un faux en écriture. Guidé par son sens de l’honneur et de la vérité, Picquart va tenter de l’innocenter, risquant sa carrière…

Vincent Adatte

dimanche, 01 décembre 2019 19:37

Je ne te voyais pas

Samedi 7 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur et deux protagonistes du film : Claudia Christen Schneider (Criminologue) et Jean-Marc Knobel (médiateur).

Après « Le Souffle du désert » (2005) et « Cher Monsieur, cher Papa » (2008), le cinéaste neuchâtelois François Kohler poursuit son œuvre documentaire profondément humaniste avec « Je ne te voyais pas » qui a pour sujet la justice dite « restaurative ».

Plus focalisée sur l’acte commis que sur les besoins réels des parties, la justice pénale montre certaines limites. « Je ne te voyais pas » explore le rapprochement parfois ardu entre victimes cherchant à se reconstruire et coupables disposés à se responsabiliser.

Avec, à la clef, un film intimiste et émotionnel qui laisse espérer en un nouvel avenir du « vivre ensemble »…

Adeline Stern

Samedi 7 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur et deux protagonistes du film : Claudia Christen Schneider (Criminologue) et Jean-Marc Knobel (médiateur).

dimanche, 01 décembre 2019 19:32

Sorry We Missed You (VOst)

Parents de deux enfants à Newcastle, Ricky et Abby galèrent. Un jour, Ricky décroche un emploi de livreur indépendant via une plate-forme numérique. Las, son job détruit sa vie de famille…

Après le système social en voie de déshumanisation (« Moi, Daniel Blake »), Palme d’or à Cannes en 2016, le Britannique Ken Loach s’attaque à la précarisation entraînée par l’« ubérisation ».

Le réalisateur anglais n’a rien perdu de sa vigueur dénonciatrice, démantibulant ce discours qui fait de chacun le prétendu entrepreneur de sa vie, pourfendant à juste titre le libéralisme qui aura annihilé toute solidarité.

Vincent Adatte

dimanche, 01 décembre 2019 19:28

Le Mans 66

Réalisateur souvent brillant, James Mangold (« Copland », « Walk The Line », « Logan ») est l’un des meilleurs cinéastes de genre actuels.

Dans « Le Mans 1966 », Mangold retrace non sans ironie la tentative du constructeur automobile américain Henry Ford « junior » de contrer la suprématie de Ferrari, au cours d’une édition mythique des 24 Heures du Mans.

Un ancien vainqueur de la course reconverti en constructeur (Matt Damon) et un pilote un brin trop impétueux (Christian Bale) vont relever ce défi : essayer de battre l’invincible Scuderia !

Vincent Adatte

dimanche, 01 décembre 2019 19:24

Au nom de la terre

En hommage à son père, qui a connu la même fin tragique, le cinéaste Edouard Bergeon raconte la destinée de Pierre (Guillaume Canet), broyé par l’engrenage du surendettement qui l’oblige à investir toujours plus, se tuant littéralement à la tâche.

Gros succès (inattendu) en France, ce premier long-métrage vaut pour son approche sans fard d’un milieu miné par les contradictions, à travers le prisme désespérant d’un homme qui sombre inexorablement.

« Au Nom de la terre » laboure bien des tabous, tel celui de la dépression chez les paysans…

Vincent Adatte

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